Dépourvue de caisse, cette supérette élaborée à partir d’un container permet aux habitants de s’approvisionner régulièrement en denrées ou de couvrir un besoin ponctuel. Chaque magasin, d’une surface de 15 m2, est doté de quelque 250 références. Des produits à déguster sur le pouce sont proposés : sandwichs, salades, desserts individuels, barres de céréales. Mais aussi des essentiels du quotidien : du frais et des conserves, des produits laitiers, de la charcuterie, des boissons, des biscuits, quelques basiques pour la maison... Bien que restreinte, l’offre est pensée pour couvrir un maximum de besoins.
Le fonctionnement du dispositif ? Une combinaison de capteurs et de caméras connectées permet, grâce à l'intelligence artificielle, de reconnaitre les produits pris ou reposés en rayon. Le service est mis à disposition par la commune de Vernouillet, qui reçoit une redevance pour l’exploitation de l’emplacement.
Cette nouvelle offre est une « aberration » pour certains élus municipaux, qui ont voté contre l’installation du dispositif. L’emplacement serait « inadapté sur l’espace public », provoquerait des nuisances visuelles, alors que son aménagement et son électricité sont payés par le contribuable. La consommation électrique due à ouverture 24 heures sur 24 est également jugée énergivore, tandis que la facilité d’accès encouragerait la « malbouffe ».