Selon l'enquête de conjoncture de la Banque de France menée entre le 28 septembre et le 5 octobre auprès de 8 500 entreprises ou établissements, l'industrie a connu un léger repli, les compartiments les plus touchés étant ceux qui sont les plus pénalisés par des difficultés d'approvisionnement, phénomène qui prend de l'ampleur de mois en mois. Les services marchands ont poursuivi leur progression pour retrouver ou conforter, sauf exceptions, une situation comparable à celle d'avant crise sanitaire en dépit de problématiques croissantes de recrutement. Dans le bâtiment, les indicateurs restent favorablement orientés, aucun retournement de tendance n'étant anticipé à court terme par les professionnels, explique la Banque.
Au global, même si, selon les chefs d'entreprise interrogés, les aléas dus à la reprise (approvisionnements, recrutements, prix) vont perdurer, le mois d'octobre devrait donner lieu à de nouvelles progressions.
Au niveau national, l’institution bancaire révèle que l'activité s'est légèrement repliée dans l'industrie, mais a progressé dans le bâtiment et les services marchands. Le fléchissement constaté dans l'industrie est particulièrement marqué dans le secteur automobile. Au sein des services, l'activité de la restauration s'améliore sensiblement.
Au total, sur le mois de septembre, la Banque estime à -1/2 point la perte de PIB par rapport au niveau d'avant-crise, après -1 % en août.
Pour le mois d'octobre, les chefs d'entreprise anticipent une amélioration de l'activité dans l'industrie et les services marchands et une stabilisation dans le bâtiment. L'activité devrait se situer presque à 100 % du niveau d'avant-crise, selon la Banque de France.