Sa société, spécialisée dans l'aide à la personne en téléassistance, pourrait bien être l'une des premières à imposer le pass sanitaire sans que cela soit prévu par les textes. Selon le dirigeant, 90 % du personnel est déjà vacciné, et cette annonce a fait moins de vagues que ce à quoi il s'attendait, si l'on excepte les plus jeunes collaborateurs. Ainsi, un salarié de Bluelinea qui ne présenterait pas son pass sanitaire au 1er octobre pourrait voir son contrat de travail suspendu.
Si le patron s'expose à certains risques judiciaires, il s'agit simplement, pour lui, de faire en sorte que Bluelinea soit "irréprochable" sanitairement parlant, eu égard à l'obligation faite aux entreprises de protéger la santé de leurs salariés. Le dirigeant de la société saint-quentinoise parie sur le fait que l'élargissement du pass sanitaire sera, de toute manière, adopté d'ici peu.