Mené du 13 au 26 janvier dernier, le test grandeur nature a été l'occasion de découvrir ce véhicule silencieux qui desservira gratuitement trois circuits dessinés après consultation des Triellois. Choisi pour sa maniabilité et sa taille modeste, le BlueBus se faufile aisément dans les rues étroites et pentues de la ville, depuis les quartiers de l'Hautil, des Chatelaines jusqu'au centre-ville ou encore la gare. Il comporte tout de même 22 places, dont 11 places assises, neuf places debout et une place accessible aux PMR.
« Nous avons considéré les différentes offres du marché, avec en tête l'impératif environnemental, un enjeu capital pour l'avenir dans ce contexte de crise sanitaire. Nous avons rapidement constaté que nous avions en France un constructeur qui développait une technologie de très haut niveau et répondant à tous les critères que nous avions fixés », a expliqué aux administrés Fabien Tanti, adjoint à la mobilité. Les batteries, qui fonctionnent au lithium métal polymère, sont en effet recyclables et sont garanties sans solvants ni cobalt.
« Nous voulions éviter les matériaux comme le cobalt, qui sont prélevés dans des conditions difficiles. De plus, le gros problème des batteries, c'est que l'on ne sait pas les recycler », a ajouté l'adjoint à la mobilité, précisant que le bus était, plus largement, 100 % recyclable et 100 % français. « Nous avons fait le choix de faire travailler des industriels et des entrepreneurs français, qui sont actuellement fragilisés par la crise », a indiqué de son côté le maire de Triel-sur-Seine, Cédric Aoun. D'un coût de 272 000 euros au total, le BlueBus est finalement revenu à moins de 200 000 euros à la Ville, qui a obtenu une subvention de 75 000 euros.