Le 10 octobre dernier, M. Rabeh avait rassemblé 58,36 % des suffrages dès le premier tour du scrutin, organisé après l'annulation de celui de 2020.
Cette année-là, la victoire de M. Rabeh avec 161 voix d'avance avait été annulée par le tribunal administratif puis le Conseil d'Etat, qui lui ont reproché d'avoir distribué, en pleine pandémie, 15 000 masques accompagnés pour certains de sa photo, sans que cette action ait été déclarée dans ses comptes de campagne.
L'an dernier, Ali Rabeh avait devancé au premier tour Othman Nasrou, premier vice-président de Valérie Pécresse au conseil régional d'Ile-de-France, qui bénéficiait pour l'occasion du soutien de l'ancien maire PS de Trappes Guy Malandain.
Mais M. Nasrou avait déposé un nouveau recours en annulation du scrutin, dénonçant « des éléments factuels graves laissant présumer une nouvelle fraude électorale ».
« Il ne résulte pas de l'instruction, ainsi qu'il a été dit, que M. Rabeh et ses colistiers se seraient livrés à des manoeuvres frauduleuses ayant eu pour objet ou pour effet de porter atteinte à la sincérité du scrutin », a toutefois tranché le tribunal administratif dans son jugement, consulté par l'AFP.
"Jusqu'au bout, M. Nasrou n'a eu de cesse de contester avec la plus grande mauvaise foi la décision claire des Trappistes. Il n'a finalement récolté qu'un désaveu encore plus cinglant, dans les urnes et maintenant devant les tribunaux", a réagi M. Rabeh auprès de l'AFP. Contacté, M. Nasrou n'a pas souhaité s'exprimer.