La Biennale d'architecture et de paysage
La Biennale d’architecture et de paysage (Bap) célèbre sa deuxième édition cet été, avec de nombreux événements et conférences sur le thème “Terres et villes”. Les activités n’ont pas manqué, notamment dans la grande couronne parisienne où l’événement “Suivant le fleuve” propose les clichés de nombreux photographes.
Cette exposition est le résultat de deux explorations photographiques : l’observatoire photographique des paysages de la vallée de la Seine francilien, d’une part, et, de l’autre, la collection photographique et sonore produite par la Région Île-de-France et le Conseil d’architecture d’urbanisme et d’environnement des Yvelines (CAUE78), en lien avec la communauté Grand Paris Seine & Oise. Pour chacune de ces explorations, le thème central est celui de la Seine.
Deux des expositions forment un itinéraire de Paris à la Normandie, révélant ainsi les différents éclairages ou points de vue d’un même territoire.
“Paris-Moisson”, jusqu’au 18 septembre
Des coteaux calcaires du Vexin aux émergences de La Défense, entre ville et forêt, les clichés d’Ambroise Tézenas et Jérémie Léon documentent cet itinéraire “Paris-Moisson”, entre la ville d’Issy-les-Moulineaux et la boucle de Moisson, sur la route menant Paris à la Normandie. Le long de 130 km de fleuve et 260 km de berges, l’observatoire suit une démarche rigoureuse et sélectionne des points de vue stratégiques, afin d’observer un territoire, et mesure l’évolution de ses paysages dans le temps. Pour ce faire, sur 400 points de vue initialement sélectionnés, 111 ont été retenus et 40 donneront finalement lieu à de nouvelles prises de vues, à intervalles régulier, créant ainsi “l’observatoire photographique des paysages de la vallée de Seine francilien”. L’exposition sera présentée dans le potager-fruitier du château de la Roche-Guyon.
La collection Terres de Seine, jusqu’au 18 septembre
Dans le cadre du projet culturel de territoire de la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise, nommé Panorama(s), le duo de photographe Laurent Kruszyk et le paysagiste-vidéaste François Adam ont cherché à capturer l’unité de ce territoire, la vallée de la Seine, délimité par des frontières administratives. Le duo a donc arpenté cette vallée de haut en bas, allant des coteaux du Vexin, au Nord au plateau du Mantois, au Sud. Ils ont filmé, photographié mais aussi, enregistré les sons lors de leur escapade. Leur travail, une installation immersive qui mêle son et photo est présenté au musée de l’Hôtel-Dieu de Mantes-la-Jolie.