A l’origine, la Région a voté un premier plan anti-bouchon 2016-2020 pour « redonner à la route toute sa place dans la politique régionale de transport ». Dans le cadre de l’acte II, baptisé « Plan route de demain pour une route plus fluide », le Département de l’Essonne, qui a conclu un contrat portant sur des études et des travaux, renouvelle son engagement auprès de la Région pour financer des opérations à hauteur de 72 millions d’euros sur la période 2022-2027.
L’objectif ? Développer un réseau routier d’intérêt régional (RRIR) en Essonne pour améliorer la fluidité des déplacements et la sécurité des usagers de la route. Pour chacune de ces opérations prioritaires décidées par le Département, la Région apporte une subvention de 50 %, soit 36 millions d’euros au total.
Concrètement, le Département prévoit, notamment, de décongestionner les carrefours de la RN20 (15 millions d’euros) et de la RN 7 (2,5 millions d’euros), de se pencher sur la desserte de la base aérienne 217 (6,5 millions d'euros). Il est aussi question de procéder à l’aménagement des liaisons « Centre Essonne - RD31 déviation d’Itteville » (7 millions d’euros), « Centre Essonne - Desserte du val d'Essonne » (7 millions d’euros), et « Nord-Essonne - Franchissement de Seine Athis - Mons/Vigneux » (deux millions d’euros), et de mettre en place la déviation de Paray - contournement d’Orly (2 millions d’euros).
Dans le cadre du nouveau contrat cadre conclu avec la Région, le Département s’engage notamment à « assurer la qualité de service minimale, à recueillir et à partager les données relatives l’état des voiries ainsi qu’à leur usage, et à déployer un programme d’expérimentations susceptible d’être cofinancé par la Région.