« La paroi vitrée a été brisée, le panneau à l'effigie de l'ayatollah Khomeiny a été sorti de son cadre en bois et repose à même le sol », selon la source de l'AFP. Installé sur une parcelle privée mais visible depuis la rue, le panneau affichait un portrait de l'ayatollah Khomeiny, ainsi un texte en français et persan évoquant son séjour à Neauphle-le-Château, entre octobre 1978 et janvier 1979, lorsque le Chah d'Iran l'avait contraint à l'exil.
A la demande de plusieurs ONG, la mairie avait annoncé, mi-janvier, que le panneau serait dissimulé, « probablement par un large panneau installé sur le trottoir ». Cette annonce n'avait pas encore été concrétisée au moment de ces dégradations.
La Ligue du droit international des femmes (LDIF), représentant un collectif de 40 ONG, et l'association Femme Azadi avaient, « à la lumière des événements tragiques qui se déroulent actuellement » en Iran, réclamé à la maire « l'octroi sans délai de l'autorisation (...) de dissimuler le panneau ». Une fois le panneau dissimulé, une procédure juridique devrait être engagée pour contraindre le propriétaire du terrain à le retirer, selon la mairie.