AccueilTerritoireMaurepas : C’est la « tolérance zéro » pour les dépôts sauvage

Maurepas : C’est la « tolérance zéro » pour les dépôts sauvage

La commune, touchée comme d’autres villes franciliennes par ce phénomène, a voté une délibération pour facturer les contrevenants, alors qu’une élue a été molestée par l’un d’entre eux.
Maurepas : C’est la « tolérance zéro » pour les dépôts sauvage
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Après plusieurs actions de prévention et de sensibilisation, Maurepas sort les « grands moyens » face aux dépôts sauvages. Il faut dire que 335 dépôts sauvages ont été constatés sur la commune en 2020, nécessitant quelque 140 heures de travaux de la part des services municipaux dédiés pour les enlever.

Désormais, tous les contrevenants se verront facturer 500 euros les frais de retrait et de traitement des dépôts. Le Conseil municipal a décidé à l’unanimité d’appliquer cette délibération de « tolérance zéro », considérant notamment que le territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines proposait « des solutions adaptées, grâce à un solide service de collecte et à un large réseau de déchetteries ».

Pour les élus, cette délibération a pris « un goût encore plus amer » suite à l’agression physique d’une élue. Surprenant un entrepreneur en train de déposer des encombrants sur un espace dédié aux ordures ménagères, elle est intervenue pour expliquer que ce comportement était prohibé. « Mais le contrevenant, peu réceptif à cette mission de sensibilisation, a réagi avec brutalité en l’empoignant », explique la Ville, précisant qu’un témoin est « heureusement intervenu pour stopper cette agression ».

Selon la municipalité, « cette réaction intolérable met bien en évidence que derrière ces actes d’incivilité se cache aussi une forme de délinquance ». Aussi, la commune a décidé de porter plainte et indique, en soutien à son élue agressée, « revendiquer encore plus haut et fort cette obligation de respect ». Pour elle, plus qu’un principe, il s’agit désormais d’une exigence. « Ne pas respecter l’espace public, c’est faire du tort à tous, la ville en tant qu’institution, mais aussi à l’ensemble des habitants », conclut-elle.

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