C’est au travers d’une vidéo postée sur sa page Facebook que l’élu a annoncé la nouvelle à ses administrés. Il a récemment pris la décision de quitter ses fonctions de maire et donc également de président de la communauté de communes de Grand Paris Seine et Oise (GPS&O). Une démission causée selon l’élu par une partie de l’équipe municipale qui « bloque le fonctionnement de la collectivité ». Raphaël Cognet estime ne pas être en mesure de mettre en place le programme pour lequel il a été élu en juin 2020. L’autre raison qui l’a poussé à remettre au préfet des Yvelines sa démission est le fait que son premier adjoint, Sidi El Haimer a été mis en examen et renvoyé devant le tribunal correctionnel. Pour des questions de morale, Raphaël Cognet a jugé plus judicieux de quitter son poste.
Une commune plus divisée que jamais
Cette décision devrait entraîner l’organisation d’élections municipales partielles. D’ici là, c’est Sidi El Haimer qui sera à la tête de la commune de 45 000 habitants. Le conseil d’agglomération sera de son côté dirigé par Cécile Zammit-Popescu, actuellement première vice-présidente. L’annonce de cette démission n’est pas une surprise, elle place cependant la commune de Mantes-la-Jolie dans une situation délicate. La commune est à l’image de la majorité en place, totalement divisée sur la question de cette démission. Si une partie des électeurs jugent que Raphaël Cognet a bien fait de démissionner, une autre partie des habitants espérait que le maire parviendrait à se maintenir à la tête de la commune. Certains d’entre eux avaient même créé une pétition demandant à Raphaël Cognet de rester aux commandes de la ville. Plus tard, c’est la démission de Pierre Bédier, premier opposant au maire déchu qui a été réclamé par ce collectif de soutien à Raphaël Cognet. Une chose est sure, les élections municipales partielles dont les dates ne sont pas encore connues risquent d’être mouvementées et incertaines.