Il s'agit de pourvoir le siège laissé vacant après l'annonce le 12 août de la démission de Mme Grignon, suppléante de Jean-Noël Barrot (MoDem), et devenue députée le 4 août, un mois après la nomination de celui-ci au Gouvernement. Elle avait alors expliqué sa démission par un « recours » déposé par un « proche d'un candidat battu dès le premier tour », s'appuyant sur une disposition du Code électoral qui interdit à un « remplaçant d'un membre d'une assemblée parlementaire » de se présenter comme suppléant d'un député.
Or, Mme Grignon était candidate en seconde position sur la liste LREM lors des élections sénatoriales de septembre 2017 dans les Yvelines. Cette liste n'ayant remporté qu'un seul siège, Mme Grignon serait de fait la remplaçante de son colistier élu, notamment en cas de démission ou décès. Elle avait assuré à l'AFP qu'elle prendrait « une part active » dans la future élection législative partielle, sans davantage de précisions. Anne Grignon demeure, par ailleurs, maire de Lévis-Saint-Nom.