Barnes Yvelines a déjà réalisé une année 2020 solide dans le département, malgré un arrêt quasi-total des transactions durant le premier confinement. Plusieurs raisons à cette résilience : de janvier à mi-mars, la demande est restée au niveau, grâce à une fin d'année 2019 exceptionnelle et des taux toujours très bas. Le secteur immobilier s'est ainsi adapté au digital pour faire face à la situation sanitaire. Comme le précise Bénédicte Petitcol, manager de Barnes Yvelines Nord, « Le marché́ a rebondi avec force à partir de mai 2020, notamment sous l'impulsion des nombreux Parisiens qui ne voulaient pas risquer de se retrouver à nouveau coincés plusieurs semaines sans espaces extérieurs. »
Le deuxième confinement en fin d'année et ses restrictions de circulation, a entraîné une nouvelle contraction de l'activité, moins forte que celle rencontrée au printemps avec l'aide de processus de visites virtuelles rôdés. Habituellement “creux”, le mois de décembre a vu se concrétiser de nombreuses ventes jusqu'à la toute fin d'année. Pour Nicolas Moirignot, Manager de Barnes Yvelines Sud :
« La cote d'amour des Yvelines est en hausse régulière depuis des années. Tout comme les prix de son immobilier de prestige. Mais il y aura sans conteste un avant et un après deuxième semestre 2020, dans la dynamique du marché. »
Un volume d'activité en forte hausse
L'engouement pour les Yvelines n'est pas démenti en ce début 2021. Il semble même qu'il s'accélère. Le bureau de Barnes Yvelines Nord a ainsi vu son volume de ventes multiplié par plus de cinq. Selon Bénédicte Petitcol, « L'accélération du marché que nous vivons en ce début 2021 est du jamais vu en 15 ans. Certains biens suscitent tellement d'appels que nous devons les retirer de notre site Internet au bout de quelques heures. »
Les ventes éclairs deviennent la norme. Au Vésinet, par exemple, une maison de 200 m2 s'est vendue dans la journée, une heure après sa première visite, sans négociation de prix.
Autre exemple, à Versailles, Barnes Yvelines proposait à la vente un hôtel particulier proche du château, pour lequel le propriétaire avait autorisé́ une seule visite. Résultat, cette transaction s'est bel et bien conclue après cette seule visite, pour un prix supérieur à 2,5 millions d'euros.
Des clients plus jeunes
Les clients sont globalement plus jeunes qu'auparavant, entre 35 et 40 ans contre entre 45 et 50 ans jusqu'au début 2020. Il s'agit pour 70 % de familles avec des enfants en bas âges. Selon Bénédicte Petitcol, « Si la demande a considérablement évolué en volume depuis un an, les critères de recherche restent assez semblables, à savoir la présence de vastes espaces extérieurs, jardins ou terrasses, la proximité du train ou du RER, la possibilité d'effectuer les trajets à pied vers les écoles maternelles et primaires, pour des biens clés en main ou ne nécessitant pas de lourds travaux. »
Une autre réalité s'est imposée. Le télétravail est à présent inhérent à tous les projets de recherche, même pour les acheteurs retraités, qui pensent à leurs enfants et petits-enfants. « Les accords de télétravail signés dans les grandes entreprises ont agi comme un accélérateur sur un processus qui aurait peut-être mis 10 ans à aboutir. Travailler à distance dans un cadre de vie agréable est aujourd'hui possible, c'est même une priorité », ajoute Nicolas Moirignot.
Les perspectives 2021
La demande se nourrit de Parisiens et d'habitants de la petite couronne, voulant s'installer dans des villes plus proches de la nature, comme Versailles ou Saint-Germain-en-Laye, tandis qu'en parallèle, de nombreux habitants de ces villes choisissent de déménager dans l'Ouest des Yvelines, pour vivre dans un cadre plus rural. Ce chassé-croisé devrait entretenir le marché́ jusqu'à l'horizon 2022. La demande étant très supérieure à l'offre, la hausse des prix observée depuis 2018 devrait donc se poursuivre en 2021, même s'il est possible qu'un palier soit atteint en cours d'année. Il est indispensable que les vendeurs gardent à l'esprit que les biens sans défaut majeur se vendent en quelques jours, à condition d'être proposés à leur juste prix. Pour Nicolas Moirignot : « Versailles, qui cumule les atouts pour séduire la clientèle parisienne, à commencer par sa qualité de vie et l'excellence de ses écoles, sera probablement la grande gagnante de 2021. » Un phénomène assez inattendu vient entretenir la faiblesse de l'offre : de nombreux propriétaires âgés, qui envisageaient de vendre leur maison pour s'installer dans un appartement une fois leurs enfants partis, renoncent à leur projet pour continuer à disposer d'un lieu de vie capable d'accueillir toute leur famille. « Le phénomène observé ces derniers mois s'est durablement installé. Les Yvelines sont en train de retrouver la place de premier plan qui a longtemps été la leur depuis le XVIIe siècle. », conclut Bénédicte Petitcol.