"Avec le Prix citoyen, le département met en lumière et encourage l’engagement citoyen des jeunes” précisait François Duvovray, le président du Département. Que ce soit la lutte contre le harcèlement scolaire, l’accès à la santé pour tous ou encore l’engagement des jeunes durant la crise sanitaire, les projets ont permis aux jeunes Éssonniens de prouver leur mobilisation pour le territoire.
Lutter contre les inégalités
Qu’ils aient réalisé des actions individuelles ou collectives, les jeunes candidats au Prix du citoyen ont l’esprit d’initiative et la volonté de réduire les inégalités. Des inégalités face à la santé, par exemple, comme le projet de David Gamarelyan qui a organisé un tournoi de football et de jeux vidéo avec l’association Diver-6T, lauréat de la catégorie "santé". Les jeunes lauréats s’engagent avant tout pour leurs pairs, victimes de harcèlement scolaire, notamment. C'est ce que Cléa Vergnaud et Mélodie Fourel, lycéennes, ont souhaité mettre en avant dans leur court-métrage “Puzzle”. Lauréat ex-aequo dans la catégorie “harcèlement scolaire”, le projet rassemble plusieurs témoignages d’élèves qui en sont victimes et sensibilise, au passage, les auteurs de ce harcèlement. Rassim Dahmani l’évoque dans son court-métrage “My best day”, qui se penche tout particulièrement sur le harcèlement scolaire subi par les jeunes nés en 2010. Avec ce projet, il est aussi lauréat ex-aequo dans la catégorie “harcèlement scolaire”.
Crise sanitaire et engagement des jeunes
Pour la première fois cette année, le Prix citoyen a souhaité récompenser les jeunes qui se sont engagés durant la crise sanitaire. Comme le souligne Alexandre Touzet, vice-président en charge de la citoyenneté au Département, ce prix permet de récompenser les lauréats pour “leur investissement, la qualité de leur projet, leur part d’initiative, mais aussi leur volonté de sensibiliser les jeunes Éssonniens”. Dans ce cadre, le prix salue le projet de Laureen Oliveres, prix d’engagement dans cette catégorie, pour son projet de kits de fabrication de produits d’entretien à destination des personnes démunies. Avec “les cosm’écolo”, elle propose en effet à ces personnes de réduire leur budget nettoyage, tout en fabriquant des cosmétiques plus respectueux de l’environnement.
Inès Lahouri a, pour sa part, remporté le prix coup de cœur du jury pour “Cœur de patate”. A travers cette initiative, elle a organisé une récolte de fonds afin d’acheter des pommes de terre redistribuées ensuite dans des foyers sociaux. Les fonds ont aussi permis de distribuer des goûters aux enfants de familles dans le besoin, avec l’aide de l’association Nazario. Enfin, c’est “Post scriptum”, le projet artistique de Sana Sifer, qui remporte le premier prix de 1 000 euros dans cette catégorie. Avec un court-métrage sensible, elle évoque le sujet délicat des violences conjugales et intrafamiliales que subissent encore de nombreux jeunes. Le film sera par ailleurs présenté aux prix Ilan Halimi 2022, faisant, plus loin encore, la promotion de l’engagement de ces jeunes Éssonniens.