« J'espère (...) que le travail parlementaire va permettre d'alimenter la mobilisation sociale parce que cette réforme des retraites, elle est frappée du syndrome Dracula qui n'aime pas être mis à la lumière », a expliqué sur France Inter le député de l'Essonne Jérôme Guedj.
Le débat va « parler concrètement des conséquences pour les Français et les vies brisées que ça va représenter pour telle ou telle catégorie de Français », a-t-il ajouté.
« Le Gouvernement va être confronté maintenant à des amendements parlementaires qui vont peut-être lui coûter cher, sans qu'il n'y ait pour autant d'apaisement dans la rue, parce que ce sont les organisations syndicales qui sont motrices, ce n’est pas monsieur Ciotti (président de LR, NDLR) qui conduit les manifestations », a-t-il averti sur BFMTV et RMC, alors que la Première ministre, Élisabeth Borne, a annoncé, dimanche, des concessions aux Républicains.
Il a par ailleurs défendu « une contribution des plus hauts revenus et des plus hauts patrimoines », rappelant que « même pour les réformes de Nicolas Sarkozy et de François Fillon » en 2010, ça avait été le cas, mais « là, rien! ».