Selon la FFB de l'Essonne, les carnets de commande de 2020 ont tenu. Ils ont permis, grâce aux actions de l'État, de maintenir la profession à flots. Néanmoins, pour Fabien Daurat, il faut néanmoins la relance. « Nous n'avons pas besoin d'aides, mais de travail. Il faut que les actions aillent dans le sens de la relance des chantiers, du déblocage de la commande publique. Les services instructeurs d'autorisations doivent accélérer la délivrance des permis de construire. » Le président de la FFB de l'Essonne a alerté le préfet. Selon lui, « certains acteurs pourraient être tentés de retarder les projets déjà prêts afin de les faire financer par le plan de relance, alors même que ceux-ci ont déjà été votés et validés budgétairement ».
Accélérateur de relance ou ralentisseur économique ?
Concernant le marché des particuliers, la Fédération française du bâtiment de l'Essonne a ainsi demandé au préfet de régler « le cafouillage sur MaPrimeRénov' ». Selon lui, « les professionnels du Bâtiment doivent savoir qui prend en charge cette aide de l'Etat, et ce, afin d'orienter au mieux les clients qui souhaitent bénéficier du dispositif. Aujourd'hui, les retards de versement de MaPrimeRénov' ralentissent sérieusement le marché ».
Côté commande publique, Fabien Daurat a rappelé l'importance de l'Observatoire de la commande publique pour relancer le marché. Il demande à la Préfecture et au Conseil départemental, de manière exceptionnelle, à ce que : « les critères de marchés publics soient aménagés et assouplis afin de préserver et garantir une protection de l'économie essonnienne. Il faut que les acteurs du Bâtiment essonniens puissent bénéficier des marchés sur leur département, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui ». n