La mesure devait initialement prendre fin le 7 novembre dernier. Son objectif ? « Préserver la continuité des activités prioritaires du service de pédiatrie en hospitalisation dans une période d’épidémie hivernale ». Le centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye (CHIPS) a finalement décidé de maintenir cette mesure de régulation des urgences pédiatriques, en accord avec l’ARS Île-de-France. « Si la mobilisation de tous les acteurs de santé du territoire a permis de prendre en charge les demandes de soin de la population, il n’a pas été possible de valider des recrutements pérennes dès novembre », a indiqué l’hôpital.
La régulation des urgences pédiatriques s'accompagne d'autres mesures
Plusieurs actions ont été mises en œuvre parallèlement, comme la mise à disposition dans les hôpitaux de Versailles et de Mantes de renforts professionnels d’infirmiers et d’internes, l’augmentation des consultations de pédiatries proposées par les médecins libéraux via le 15, ou encore le renforcement de la communication vers la population autour des dispositifs existants.
Aussi, les urgences pédiatriques médicales continuent à être adressées au CHIPS « uniquement après appel au 15, qui décidera de l’orientation la plus adaptée selon l’état de santé de l’enfant ». L’accueil des patients régulés par le 15 est organisé à la maison médicale de garde pédiatrique de Poissy. De même, les urgences pédiatriques traumatologiques (plaies profondes, brûlures, fractures, traumatismes crânien suite à une chute) restent prises en charge au sein des urgences générales du CHIPS, selon le circuit habituel.
La population remerciée pour sa "responsabilité"
« Nous remercions la population qui a fait preuve de compréhension et de responsabilité, contribuant ainsi activement à la juste prise en charge des jeunes patients, conformément à la campagne d’information diffusée par l’ARS sur le bon usage des services d’urgence, où il est rappelé de manière générale que les services d’urgence ne sont réservés qu’aux cas graves », a salué l’établissement, précisant que cette campagne s’inscrivait dans un contexte général de tensions hospitalières sur l’ensemble de la Région. En cas d’urgence ou de doute sur la gravité de la situation, les autorités demandent d’appeler le 15.