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L’Amif soutient les maires victimes de violences

L’Association des maires d’Île-de-France a récemment adressé son soutien à Ghislaine Haueter et à Romain Colas, victimes de violences verbales et de menaces dans leur commune.
l’Association des maires d’Île-de-France (AMIF) a apporté son soutien à Ghislaine Haueter, maire de Freneuse, et à Romain Colas, membre du Conseil d’administration de l’Amif, récemment victimes de violences.
© Adobe Stock - l’Association des maires d’Île-de-France (AMIF) a apporté son soutien à Ghislaine Haueter, maire de Freneuse, et à Romain Colas, membre du Conseil d’administration de l’Amif, récemment victimes de violences.

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Dans un communiqué publié vendredi 24 février, l’Association des maires d’Île-de-France (AMIF) a apporté son soutien à Ghislaine Haueter, maire de Freneuse, et à Romain Colas, membre du Conseil d’administration de l’Amif, récemment victimes de violences verbales et de menaces dans leur circonscription. « Nous ne pouvons accepter que "l’élu préféré des Français" serve de punching-ball et prenne des coups de la part d’individus qui refusent qu’on leur rappelle les règles du vivre ensemble dans notre société. Plus que jamais, les maires ont besoin qu’on leur donne les moyens d’exercer leur mandat en toute sécurité », a dénoncé Stéphane Beaudet, président de l’Amif et maire d’Évry-Courcouronnes, dans l’enquête de cette dernière sur les violences faites aux élus.

Une augmentation de 15 % des violences contre les élus en 2022

En janvier, Ghislaine Haueter a été agressée verbalement pour avoir indiqué à quelqu’un qu’il se garait sur une place pour personnes handicapées. Quant à Romain Colas, il a découvert des menaces de mort inscrites sur le sol devant la mairie de sa commune Boussy-Saint-Antoine, en Essonne. Les deux édiles ont porté plainte.

En 2022, les outrages, menaces et violences physiques contre les élus municipaux ont augmenté d’environ 15 %. Ce sont près de 1 500 agressions envers des élus qui ont été enregistrées l’an dernier. Dans ce contexte, l’Amif a salué l’adoption de la loi du 24 janvier 2023 qui a élargi les possibilités pour les associations d’élus nationales et leurs dépendances de se constituer partie civile pour soutenir pleinement, au pénal, une personne investie d’un mandat électif public victime d’agression.

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