Accompagné de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, et de Bérangère Couillard, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie et ancienne députée de la 7e circonscription de Gironde, Marc Fesneau a rencontré les acteurs de la filière forestière, sur des parcelles en reboisement de la forêt de Sénart.
L’important incendie qui y avait sévi avait marqué les esprits des Franciliens. Le 10 octobre 2018 très exactement, quelque 57 hectares étaient partis en fumée, faisant de ce sinistre le plus grand feu de forêt de ces dernières années en Île-de-France. La reconstitution des parcelles impactées, d’un coût de 110 000 euros, a démarré trois ans plus tard, avec la plantation de 38 700 plants d’essences variées visant à lutter contre le changement climatique.
« Le premier objectif de ma visite est d'être aux côtés de l'ensemble des acteurs nationaux de la forêt et de se projeter, pour savoir comment adapter notre système forestier à un réchauffement climatique qui, en fonction des endroits, a déjà commencé à sévir », a-t-il ajouté, peu après avoir participé à une réunion relative à l’évaluation de la situation en Gironde et aux mesures à prendre.
En forêt de Sénart, la plantation fait l’objet d’un suivi attentif. Au printemps 2022, les forestiers ont commencé à s’assurer de la bonne reprise des plants, avant d’établir un comptage statistique en septembre dernier. Le but ? Evaluer le taux de reprise, c’est à dire le nombre de plants vivants de la plantation. L’ONF s’était donné pour objectif de remplacer les plants manquants durant l’hiver suivant si celui-ci s’avérait trop bas.
« Comme en forêt de Sénart, nous rencontrerons à nouveau cette phase consistant à faire repartir la végétation. Je veux saluer le travail effectué par l’ONF pour régénérer cette parcelle. Nous voyons bien la destruction produite et la désorganisation des essences qui restent sur les sols. Ces phénomènes nécessitent une appréhension sur un temps long et donc de penser la replantation également sur le long terme », a ajouté Marc Fesneau.
Remerciant l'ensemble des acteurs de la filière, dont l'Office français de la biodiversité (OFB) et l'ONF, Bérangère Couillard a assuré qu’il était « indispensable de montrer l'intérêt commun d'agir pour la forêt et particulièrement dans ces conditions difficiles d'incendies en France ».
« Nos forêts subissent les effets du changement climatique. Avec l'ensemble des acteurs, il nous faut collectivement œuvrer pour améliorer leur adaptation et leur résilience face aux aléas climatiques. Un travail a été engagé avec France Relance et France 2030, il sera poursuivi », a conclu Marc Fesneau.