Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau, Eric Jalon, préfet de l'Essonne, François Durovray, président du département de l'Essonne, Jean-François Monteils, président du directoire de la Société du Grand Paris, Philippe Van de Maele, directeur général de l'EPA Paris-Saclay, étaient notamment présent pour baptiser le tunnelier, qui, conformément à la tradition, portera le nom d'une femme, Céline. Collaboratrice de la Société du Grand Paris et cheffe de projet secteur sur la ligne 18, Céline Cadet, marraine du tunnelier, a été choisie « dans le but de valoriser le rôle des femmes dans la maîtrise d'ouvrage et ainsi rendre hommage à toutes celles qui œuvrent à la réalisation du Grand Paris Express ».
Fabriquée par l'entreprise Herrenknecht, la machine s'élancera début novembre pour creuser un tunnel de 6 km de long, de l'ouvrage Camille Claudel jusqu'à l'ouvrage Puits Maréchal Leclerc, à Massy. Il démarrera son creusement à la fin de l'année.
Pour rappel, la ligne 18 prévoit 110 000 voyages quotidien à travers trois départements franciliens, les Yvelines, l'Essonne et les Hauts-de-Seine. Ses 35 km de métro automatique, ses 10 gares, dont 3 connectées au réseau de transports franciliens, permettront d'assurer la mise en relation des grands pôles économiques situés à Orly, Antony, Massy, Saint-Quentin-en-Yvelines et Versailles. La ligne desservira Paris-Saclay, l'un des premiers pôles de recherche et développement du monde, et « territoire stratégique du Grand Paris ».
Cédric Villani appelle à l'abandon du tronçon Saclay-Versailles
« En ce qui concerne la partie Est de cette ligne (tronçon Orly-Saclay), j'ai plaidé à plusieurs reprises, avec nombre de collègues et d'élus et responsables locaux, pour sa construction rapide. Je maintiens cette position », a expliqué le député de l'Essonne. « Au vu de la réticence générale que j'ai pu constater, tant chez les élus essonniens locaux que chez les habitants du Plateau, au vu de l'inquiétude persistante des agriculteurs, au vu des nombreuses contributions défavorables fournies lors de l'enquête publique, au vu de l'importance renforcée de la préservation des terres agricoles, au vu de l'enlisement de l'action publique sur ce tronçon très controversé, j'appelle purement et simplement à l'abandon du tronçon Saclay-Versailles de la ligne 18 », a-t-il indiqué, se disant conscient « du besoin de transports plus aisés entre Saclay et le pôle de Versailles tout en étant convaincu que cela pourrait se faire avec des « technologies plus légères ».