Marie Guévenoux, Députée de la 9ème circonscription de l’Essonne a été alertée a de nombreuses reprises par Dominique Vérots, Maire de Saint-Pierre-du-Perray, et les autres édiles de sa circonscription concernant des problèmes d’accès et de qualité au réseau de la fibre optique dans le département. Fin 2021, elle a invité donc la présidente de l’Arcep à discuter de cette problématique avec les élus du département, du Grand Paris Sud et du Val d’Yerres Val de Seine.
Le 1er février dernier, dans les locaux de l’Hôtel de Ville de Saint-Pierre-du-Perray où s’est tenue la réunion, Marie Guévenoux a rappelé « la nécessité d’accompagner le raccordement à la fibre optique d’une qualité d’accès au réseau ». Bien que se trouvant dans la région la plus fibrée de France, la députée a souligné que le déploiement de la fibre en Essonne se fait, depuis de nombreux mois, dans des « conditions inacceptables ». Les problèmes de raccordement et de déconnexion répétés et continus se multiplient et s’intensifient, privant parfois les administrés d’internet pendant plusieurs mois. Illustrant cette réalité, Dominique Vérots, maire de Saint-Pierre-du-Perray, a fait part du désarroi de ses administrés qui, au quotidien, subissent ces déconnexions. Dans un contexte sanitaire où le télétravail est obligatoire, sur le terrain il devient inenvisageable. Dépourvus de moyens réglementaires, Dominique Vérots a donc demandé à l’Arcep « d’aiguillonner les opérateurs », « d’exercer sur eux une pression constante pour assurer un service de qualité qu’ils se doivent de rendre aux citoyens » et « d’exiger de leurs parts des solutions innovantes ». La maire a également proposé de les expérimenter sur le territoire de l’agglomération.
Pendant près d’une heure et demie, Laure de La Raudière a écouté les témoignages et répondu aux questions des élus. Elle a assuré que la satisfaction des utilisateurs est au cœur de ses préoccupations et que « le déploiement de la fibre partout et pour tous sera une réussite seulement si le réseau répond à la promesse de la qualité ». Elle a souligné que la situation était inacceptable et rappelé le travail de l’Autorité auprès des opérateurs, pour qu’ils améliorent les processus d’exploitation et de raccordement. L’Arcep a notamment invité les opérateurs à limiter les niveaux de sous-traitance et à développer des outils de contrôle des interventions dans un plan d’action publié le 25 novembre. Enfin, la présidente de l’Arcep s’est engagée à revenir à l’automne prochain pour constater la mise en œuvre de ce plan d’action par les opérateurs.