Suite à l’annonce officielle de Sanofi visant à fermer définitivement son site à Chilly‐ Mazarin/Longjumeau, Grégoire de Lasteyrie a indiqué qu’il s’agissait d’une « décision regrettable pour l’opportunité manquée de profiter de l’écosystème R&D unique en France de Paris‐Saclay, mais aussi et surtout pour le millier de salariés directement touchés ».
La direction de l’entreprise avait rencontré très récemment les maires de Chilly‐Mazarin et de Longjumeau, ainsi que la direction de la Communauté d’agglomération Paris‐Saclay, pour échanger sur la situation de sa plateforme de R&D de Chilly‐Mazarin. Cette unité de 1 300 salariés est notamment spécialisée dans la recherche en oncologie ainsi que dans le développement précoce de molécules.
« Nous prenons acte de cette décision, que nous déplorons. Paris‐Saclay voit actuellement une accélération des investissements dans les biotechs et bioproductions grâce un écosystème de recherche et innovation extrêmement fertile. La décision de départ de Sanofi n’en est que plus étonnante et regrettable. Nous serons extrêmement attentifs à ce que les engagements de la direction de Sanofi pris devant les salariés et les élus locaux soient tenus : aucun licenciement et des mesures de mobilité et de formation mises en œuvre », ont indiqué les élus.
Désormais, le site de plus de 15 hectares, à cheval sur les communes de Chilly‐Mazarin et Longjumeau, connecté à la gare du T12 Massy‐Evry et au hub multimodal TGV / future Ligne 18, devient un « site industriel sous haute surveillance » de la part des collectivités concernées. « Rien ne pourra se faire sans nous. Nous serons très vigilants à maintenir de l'activité et de l'emploi sur le site », ont assuré les élus.