À l’exception du secteur du bâtiment et des travaux publics en repli, l’économie en Île-de-France a connu en juin une nouvelle progression, cela étant à un rythme moins élevé que précédemment. Cette évolution positive, synonyme de résilience, perdure donc en dépit d’un contexte international qui a pour conséquence de multiplier les écueils et de réduire d’autant la visibilité des chefs d’entreprise.
Au chapitre des freins, les difficultés d’approvisionnement continuent de brider la croissance dans nombre de compartiments. La complexité à recruter, devenue structurelle dans des secteurs comme le bâtiment ou le transport de marchandises, reste également une problématique impactante. Côté matières premières, des premiers signes de détente sont signalés sur certains achats.
Les industries dans leur quasi-totalité ont enregistré une hausse d’activité. Les chefs d’entreprise se montrent réservés dans leurs prévisions en dépit de carnets de commandes qui restent bien remplis et des taux d’utilisation des capacités de production élevés. Dans les services marchands, la situation est restée bien orientée avec néanmoins des signes avant-coureurs de repli de l’activité d’où des anticipations de ralentissement. Quant au secteur du bâtiment, l’activité est en recul, sans prévision de redressement à court terme selon les chefs d’entreprise.
Enquête accessible ici Tendances régionales - île de France | Banque de France (banque-france.fr)