Ce réseau qui approvisionnait les Yvelines et les départements autour de la capitale (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine), mais aussi la Bretagne, a été démantelé le 31 mars par les enquêteurs de la PJ de l'Essonne, avec l'interpellation de seize trafiquants, a indiqué une source proche de l'enquête à l’AFP.
Au total, treize personnes ont été mises en examen pour trafic de stupéfiants, dont quatre placées sous contrôle judiciaire et neuf en détention provisoire, a précisé le parquet d'Evry, sollicité par l'AFP.
Parmi eux, l'organisateur qui gérait le réseau depuis sa cellule de la maison d'arrêt de Fleury-Merogis. Il avait été placé en détention provisoire il y a plusieurs mois dans le cadre d'une enquête également pour trafic de stupéfiants, selon deux sources proches de l'enquête.
Un peu plus de 20.000 euros ont été saisis selon ces sources, ainsi que près de 400 kilos de résine de cannabis, 2,9 kg d'herbes, 500 grammes de cocaïne, un fusil à pompe, un pistolet automatique, une compteuse à billets et de nombreux téléphones. Ce réseau très « structuré » avec des rôles « bien définis » n'était « pas figé » : il « était perpétuellement en mouvement », « tout changeait tout le temps comme les voitures et l'endroit des recruteurs », selon une source proche de l'enquête. Il était basé dans la ville de Fleury-Merogis, dans le quartier « sensible » des Aunettes.
Ce réseau « bien établi » vendait « de gros débits à de gros clients », détaille une source proche de l'enquête, de la drogue « de haute qualité ».