Ces salariés demandent le retrait d'un "accord de performance collective" (APC) qu'ils ont voté en janvier, mais dont ils dénoncent aujourd'hui les effets : baisse des salaires et augmentation des heures de travail. Dans cette entreprise emblématique de Grigny, une éventuelle liquidation serait un « drame social et une blessure territoriale », le maire communiste de Grigny, Philippe Rio.
Avec la crise sanitaire et un mois et demi de grève, « l'exploitation est désormais irrémédiablement compromise », juge la direction, estimant n'avoir « d'autre choix que d'envisager (...) l'ouverture d'une procédure de liquidation judiciaire ». Philippe Rio s'est tourné vers le Gouvernement pour demander une aide, estimant qu'il s'agit "d'une affaire nationale". Ses demandes d'intervention sont pour l'instant restées lettre morte.