Attendue dans la matinée à l'Élysée, Mme Borne, qui n'a toujours pas constitué son gouvernement, devait ensuite se rendre aux Mureaux pour y échanger avec les représentants d'associations locales et nationales « mobilisées en faveur de l'égalité des chances et de l'émancipation des jeunes filles et jeunes femmes », et avec certaines de ces dernières « bénéficiant de dispositifs d'aide à l'insertion ».
« Avec ce déplacement, la Première ministre a voulu placer son mandat sous le signe de l'égalité des chances et plus particulièrement de l'émancipation des jeunes filles et des jeunes femmes », souligne son entourage. Elle s'inscrit en outre « dans la lignée de son discours de passation », au cours duquel elle a dédié sa nomination « à toutes les petites filles », mais aussi de son « engagement en faveur du mentorat et des jeunes », a-t-on ajouté.
Emmanuel Macron avait lui-même prononcé un important discours à l'automne 2020 aux Mureaux, sur le séparatisme islamiste mais aussi sur « la promesse d'émancipation » de la République. La Première ministre « est profondément attachée au fait que la République doit donner sa chance à chacune et chacun », a souligné son entourage auprès de l'AFP.
L'ancienne ministre du Travail, nommée lundi 16 mai Première ministre, en remplacement de Jean Castex (ce qui fait d'elle la première femme à occuper ce poste depuis le départ d'Édith Cresson en 1992), a continué de consulter tous azimuts pour former son gouvernement, à un peu plus de trois semaines du premier tour des élections législatives du 12 juin.