Les agentes expliquent être dans l'impossibilité de retrouver les dossiers administratifs : la version numérique n'est plus disponible et celle en papier introuvable. Enregistrés sous un numéro et non sous le nom de la patiente, ils sont non identifiables sans informatique, selon elles.
Elles remplissent donc à la main une nouvelle fiche, y agrafent les documents nécessaires, la classent parmi « les montagnes de papiers » qui peuplent désormais leur « petit bureau ».
« A ce jour, 100 % des données des patients (...) ont été récupérées », assure à l'AFP la cellule de crise du CHSF. Autre problématique : la transmission d'information s'est grippée en raison de l'absence des dossiers partagés en réseau.
La cellule de crise du CHSF éclaircit toutefois l'horizon : « le Système d'archivage et de partage d'imagerie médicale (PACS) a été réactivé », ce qui permettra de « soulager le personnel », extrêmement « résilient », notamment après deux années de Covid.
Près de 600 patients sont actuellement hospitalisés et les consultations ainsi que les prises de rendez-vous sont assurées, selon la direction. Les personnes se présentant aux urgences « sont examinées et orientées » et « la majorité des interventions chirurgicales programmées ». Les hackers avaient fixé un ultimatum au 23 septembre à l'hôpital pour payer la rançon. Le délai expiré, ils ont diffusé vendredi une série de données.