La direction a également précisé que près de 500 patients stables étaient hospitalisés dans l'établissement et que seuls avaient été transférés « par précaution » 13 nourrissons en soins intensifs et en réanimation de néonatalogie la semaine dernière.
L'hôpital peut de nouveau faire fonctionner ses blocs opératoires. Les services de gynécologie-obstétrique ainsi que les consultations et soins en hôpital de jour fonctionnent également.
Des désistements de patients programmés
Cependant, la direction constate « des désistements de patients programmés (en consultation ou au bloc)», ce qui, avertit-elle, « pénalise le suivi ». Les dossiers patients extraits des archives sont désormais en version papier et non numérique et « les prescriptions médicales sont manuscrites ». De même, « les moyens de communication sont limités », déplore la direction.
Vendredi dernier, le ministre de la Santé, François Braun, s'était déplacé dans l'hôpital de Corbeil-Essonnes et avait assuré que « la santé des Français ne serait pas prise en otage », annonçant le déblocage de 20 millions d'euros supplémentaires pour la protection des établissements de santé.
Pour lutter contre le phénomène en expansion, l'Etat avait annoncé consacrer à la cybersécurité des établissements de santé une enveloppe de 25 millions d'euros pour 2021 et 2022.
Pour rappel, le CHSF a été victime d'une attaque informatique dans la nuit de samedi au dimanche 21 août, vers 1h du matin. Une demande de rançon de 10 millions de dollars a été exigée par le ou les hackers. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour intrusion dans le système informatique et tentative d'extorsion en bande organisée, supervisée par sa section cybercriminalité. Les investigations ont été confiées aux gendarmes du Centre de lutte contre les criminalités numériques.