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Brétigny-sur-Orge : Nicolas Méary a pris un arrêté d’interdiction d’une « conférence islamiste »

Alors qu’une « conférence islamiste » devait être organisée dimanche 5 mars, à Brétigny-sur-Orge, Nicolas Méary, maire de la Ville, a pris un arrêté d’interdiction publié le 2 mars.
Nicolas Méary, maire de Brétigny-sur-Orge, a pris un arrêté d’interdiction le 2 mars.
© DR - Nicolas Méary, maire de Brétigny-sur-Orge, a pris un arrêté d’interdiction le 2 mars.

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Saisi officiellement par le préfet de l’Essonne concernant la tenue d’une « conférence islamiste » dans une salle privée de Brétigny-sur-Orge, Nicolas Méary a « procédé à une analyse juridique de la situation en lien avec la préfecture et le ministère de l’Intérieur » avant de décider, finalement, de prendre un arrêtéinterdisant la tenue de cette manifestation. Cet arrêté a été publié le 2 mars.

La « conférence islamiste » interdite, la crainte de troubles graves à l'ordre public

« La programmation de cette manifestation, largement relayée sur les réseaux sociaux, au vu notamment des propos contraires à nos principes républicains tenus par les conférenciers, a fait l’objet de très nombreuses alertes et contestations de la part d’élus, d’associations et de citoyens, faisant craindre l’émergence de troubles graves à l’ordre public à l’approche de l’événement », a indiqué Nicolas Méary, ajoutant que les propos tenus régulièrement par les conférenciers portaient atteinte aux principes et valeurs de la République, à la cohésion nationale et à la dignité des femmes.

Dans l’arrêté, il est précisé que des débordements ont déjà eu lieu dans la Drôme, le Vaucluse et l’Isère, lors de conférences projetées, fin 2022 et début 2023. Cela a conduit à l’annulation ou à l’interdiction des conférences par les gestionnaires de la salle ou l’autorité de police administrative.

Le maire de Brétigny-sur-Orge « ferme face au séparatisme »

Et le maire d’ajouter que les conférenciers diffusent « une conception fondamentaliste, littéraliste et orthopraxique de l’islam légitimant la charia, défendant l’observation des règles religieuses même en méconnaissance des règles de la République, théorisant l’infériorité des femmes et le fait qu’elles ne doivent pas bénéficier des mêmes droits que les hommes ». Selon l’édile, leurs propos peuvent même, dans certains cas, constituer des infractions pénales.

« Nous ne devons pas transiger sur le respect de nos règles et de nos principes républicains. Nous devons à la fois garantir la libre pratique religieuse - notamment celle de nos concitoyens musulmans - et être fermes face au séparatisme », conclut Nicolas Méary.

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