« Cette chaine concerne également tous ceux, peu importe leur continent, qui voudraient s’y joindre pour dire non à la folie d’un dictateur. Aujourd'hui, elle est signée par des dizaines d'institutions telles la Fondation Pablo Casals à Tarragone (Espagne) ou le musée Sibelius à Turku (Finlande) et de nombreux musiciens européens entre lesquels ukrainiens, biélorusses ou russes l’ont paraphée », explique le CEM.
« Nous sommes fiers du courage exprimé par certains musiciens russes et attendons que des noms, parmi les plus ‘’sonnants’’ expriment, sans ambiguïté, leur positionnement », explique Jorge Chaminé, président-fondateur du Centre européen de musique et à l’origine de cette initiative.
Le CEM et son équipe mobilisent leurs réseaux. Des actions de solidarité et de soutien ciblées sont en prévus : « Nous travaillons sur plusieurs points et notamment sur un accueil des musiciens ukrainiens obligés de quitter leur pays. Cette action et celles en préparation s’inscrivent en ligne droite dans l’ADN du CEM qui est de construire, par la musique et la culture, la fraternité qui sera antidote aux discours nationalistes qui font de nouveau rage dans notre continent », complète Jorge Chaminé.