Bien que toujours majoritaire au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent, la part des entreprises ayant connu une baisse de chiffre d’affaires (46 %) a été en recul de 8 points entre ces deux périodes (54 % au 1er trimestre). Au niveau sectoriel, les entreprises de transport et logistique sont davantage parvenues à stabiliser voire augmenter leur activité au cours du trimestre (75 %).
En revanche, les secteurs du commerce de détail et de la construction ont une majorité d’entreprises avec un chiffre d’affaires en baisse (respectivement 63 % et 55 %). Le marché de l’emploi connaissant une dynamique relativement plus favorable, une majorité d’entreprise, soit 71 %, ont gardé leur effectif salarié stable au cours du trimestre et la part des entreprises ayant augmenté leur effectif salarié a progressé de trois points.
Malgré ces quelques signes d’amélioration, la situation de trésorerie des entreprises du territoire n’a pas évolué. A l’instar du 1er trimestre, quasiment une entreprise sur deux connait une situation de trésorerie dégradée. En cause, la baisse du niveau d’activité (61 %), le faible niveau de marge (41 %) et la hausse des prix de l’énergie (36 %). Parallèlement, la part des entreprises ayant baissé leur niveau d’investissement (52 %) a progressé de 6 points.
L’adaptation à la crise énergétique
Au deuxième trimestre, le moral des chefs d’entreprise est resté à l’identique par rapport au trimestre précédent, soit à une moyenne de 5,1 sur 10. Le contexte économique difficile n’engendrant pas de prévisions favorables pour le trimestre suivant, environ un dirigeant sur deux a anticipé une baisse des carnets de commande et 43 % ont estimé que la pérennité de leur entreprise était menacée.
L’actuelle augmentation des factures d’énergie (dont un peu plus de la moitié est comprise entre 10 et 40 %), auxquels font face 66 % des dirigeants, pousse 67 % de ces derniers à mettre en place des actions afin de réduire leur consommation d’énergie.
Echantillon : L’enquête a recueilli 127 réponses entre le 19 septembre et le 5 octobre 2022 (25,2 % services aux entreprises ; 22,0 % commerce de détail ; 18,9 % services aux particuliers ; 10,2 % industrie ; 8 ,7 % construction ; 6,3 % cafés-hôtels-restaurants ; 5,5 % commerce de gros ; 3,1 % transports/logistique)