E
n effet, plus de 9 répondants sur 10 sont confiants sur leurs perspectives pour les 6 prochains mois, ce qui laisse espérer une reprise durable de l’activité économique.
Cette étude réalisée par téléphone entre le 13 septembre et le 4 octobre auprès d’un échantillon de 300 dirigeants, DAF, responsables en gestion de risques, d’entreprises privées de 50 à 4999 salariés dévoile un Top 3 des risques qui préoccupent le plus les entreprises pour les 6 prochains mois :
• la pénurie ou hausse de matières premières pour 54 % ;
• l’obligation de mettre en place un protocole sanitaire strict pour leurs clients (type pass sanitaire, port du masque obligatoire…) pour 44 % ;
• la fragilisation de la santé mentale des collaborateurs, liée notamment au télétravail pour 30 %.
Des PME et ETI françaises
directement impactées
par la crise sanitaire
Alors que la situation sanitaire semble se stabiliser en France métropolitaine, plus d’un an et demi après le début de la pandémie, le spécialiste en assurance des entreprises et des professionnels QBE a souhaité savoir quelles sont les préoccupations principales des PME et ETI françaises. Parmi les principales préoccupations des entreprises en cette période, on retrouve en premier lieu la crainte d’une pénurie ou hausse des prix des matières premières qui touche plus de la moitié des PME et ETI françaises, et jusqu’à 71 % des entreprises industrielles.
Les mesures directement liées à la pandémie impactent également fortement les entreprises. Ainsi, 44 % s’inquiètent de la mise en place d’un protocole sanitaire strict pour leurs clients, et 34 % d’entre-elles déclarent être impactées par la mise en place du pass sanitaire. Ce dernier chiffre monte à 44 % pour le secteur du commerce. Enfin, le télétravail adopté par près de 60 % des entreprises a également un impact. En effet, 33 % des PME et ETI l’ayant mis en place considèrent qu’il engendre de nouveaux risques, et notamment une fragilisation de la santé mentale des collaborateurs, risque cité par
30 % des entreprises interrogées.
Alors qu’en septembre 2020, le baromètre enregistrait une forte croissance du risque financier, un an plus tard, les entreprises sont plus confiantes sur leur solidité financière. À noter tout de même que près de 30 % des entreprises interrogées craignent des pertes de revenus suite à des défauts de paiement de la part de leurs clients, tandis que 18 % sont inquiètes de devoir commencer à rembourser les PGE obtenus durant la crise.
Les entreprises se sont structurées en matière de gestion des risques
Face à cette crise, et afin de maintenir leur activité, les entreprises ont pris des dispositions, notamment d’ordre organisationnel. Ainsi, 59 % déclarent avoir réorganisé leurs locaux (bureaux séparés, nettoyage renforcé…), et 51% ont revu l’organisation du travail au sein de leur organisation. Par ailleurs, 40 % ont initié ou renforcé une politique de gestion de crise, et 31 % ont mis en place une cellule de crise.
Fortes de cela, les entreprises se montrent optimistes quant à leurs capacités à rebondir. Ainsi, 91% des entreprises se déclarent confiantes quant à leurs perspectives sur les 6 prochains mois.