C’est par un proche d’Edouard Philippe qu’Amélie de Montchalin a été remplacée. Christophe Béchu, maire d’Angers, a été nommé ministre de la Transition écologique le 4 juillet dernier, suite au premier remaniement du Gouvernement d’Élisabeth Borne. Battue aux législatives par Jérôme Guedj, le candidat PS de la Nupes, qui a recueilli 56 % des voix, Amélie de Montchalin a été contrainte d’abandonner ce portefeuille le 20 mai dernier.
« En 2016, je me suis engagée pour servir les Français. Cet engament n’a eu de cesse de guider mon action comme députée, au Conseil régional d’Île-de-France et au Gouvernement. Pour la confiance qu’il m’a accordé ces six dernières années, je remercie Emmanuel Macron », a indiqué l’ancienne ministre, lors de la passation de pouvoir.
Indiquant connaître l’engagement de Christophe Béchu pour « l’écologie du concret », Amélie de Montchalin a assuré que la tâche qui attendait son successeur était immense. « Mais c’est la plus belle : ce ministère est le lieu de la réconciliation entre les Français, que le Président a appelée de ses vœux », a-t-elle poursuivi, souhaitant la bienvenue à l’équipe ministérielle lui succédant. « Mon engagement pour la France et les Français ne s’arrêtent pas aujourd’hui. Je continuerai à servir avec passion l’intérêt général », a-t-elle finalement indiqué, avant de souhaiter au Gouvernement de « réussir à bâtir des majorités de projets pour les Français ».
Elue députée lors des élections législatives de 2017, Amélie de Montchalin avait intégré la commission des Finances jusqu’en 2018, avant de prendre la première vice-présidence du groupe LREM à l’Assemblée. Nommée secrétaire d’Etat chargée des Affaires européennes dans le second Gouvernement d’Edouard Philippe en mars 2019, l’élue essonnienne avait connu une nouvelle promotion en juillet 2020, en accédant au portefeuille ministériel de la Transformation et de la Fonction publiques, précédant celui de la Transition écologique.