Déjà en progression le mois dernier, l'économie francilienne a bénéficié en juin du nouvel allègement des restrictions sanitaires, explique la Banque dans son dernier avis. Les services marchands, les plus pénalisés par la crise, ont ainsi connu de fortes progressions, principalement dans les prestations à la personne. Les secteurs de l'industrie, sauf exceptions, et du bâtiment se retrouvent désormais très proches de la situation qui prévalait avant la pandémie. Juillet devrait confirmer la solidité de cette tendance, selon les chefs d'entreprise interrogés.
Quelques éléments de macroéconomie
Toujours selon la Banque, l'activité économique, encore limitée par les mesures de lutte contre la pandémie au premier semestre 2021, connaîtrait un net rebond aux troisième et quatrième trimestres 2021. Ainsi, le PIB progresserait de 53/4% en moyenne annuelle (au-dessus de la moyenne de la zone euro, à 4,6%).
L'inflation rebondirait nettement en 2021 sous l'effet de la hausse des prix des matières premières, mais demeurerait contenue en 2022 et 2023 autour de 1,2% ; les aléas pesant sur l'inflation sont toutefois orientés vers le haut.
Malgré la résistance de l'emploi, le taux de chômage remonterait temporairement en 2021 du fait du retour de la population active sur sa tendance pré-crise, avant de repasser assez nettement en dessous de 9% sur l'horizon de cette prévision, conclut la Banque.