Plus d’un an de crise sanitaire plus tard, deux mots reviennent : proximité et flexibilité. Réalisée sur un échantillon de 1 000 personnes actives, âgées de plus de 18 ans et résidant en France métropolitaine, l’étude d’IWG a permis d’évaluer les nouvelles demandes des employés. Le concept de ville du quart d’heure, représentant la possibilité pour les citoyens d’accéder à tous les services nécessaires en moins de 15 minutes de marche ou de vélo depuis leur domicile, fait l’unanimité. L’étude prouve également que les Français plébiscitent l’hyper-proximité entre lieux de vie et de travail.
Flexibilité
Depuis la pandémie, le télétravail est très populaire. Le retour dans les bureaux en présentiel a été progressif, faisant suite à des mois entiers de travail à domicile pour beaucoup. La plupart des professionnels français a donc adopté depuis un modèle de travail hybride, à la croisée entre présentiel et distanciel.
De fait, 81% des professionnels préfèrent désormais opter pour ce rythme de travail flexible, plus pratique pour gérer vie personnelle et professionnelle, et le requièrent pour candidater à un poste. Un mode de vie qui a d’ailleurs fait ses preuves : 78,5 % des interrogés se sentent plus épanouis dans leur travail depuis qu’ils peuvent travailler de manière flexible.
Ville du quart d’heure et proximité
Une majorité de professionnels souhaite travailler 2 à 3 jours par semaine au maximum, en dehors de leur domicile. La proximité séduit une fois de plus, puisque 76 % des personnes interrogées souhaiteraient travailler dans un bureau plus proche de leur domicile et 92 %, pouvoir se rendre au travail à pied, en moins de 15 minutes. De plus, 82 % des personnels préféreraient travailler dans un espace de travail flexible à proximité de leur domicile, afin de réduire ou supprimer le temps de trajet jusqu’au bureau. En effet, 58 % des sondés préfèrent un espace de travail proche, encore mieux s’il est différent de leur logement afin de pouvoir assurer une séparation vie professionnelle/vie personnelle.
« Le développement des villes du quart d’heure est une véritable aubaine pour les territoires, que ce soit en matière de durabilité ou d’attractivité économique », déclare Christophe Burckart, directeur général chez IWG France.
Développer le concept de la ville du quart d’heure à grande échelle comporte de nombreux avantages. Environnementaux et sanitaires d’abord puisque l'empreinte carbone des territoires serait drastiquement réduite en limitant les modes de transports très polluants, tels que la voiture, et que le travail à domicile ou à proximité de ce dernier permettrait une diminution de 77 % des émissions de gaz à effets de serre. Economiques également car jusqu’à 124 euros d’économie seraient réalisés en moyenne, par mois et par professionnel, avec un lieu de travail local. La flexibilité et la proximité seraient donc les nouveaux facteurs indispensables au travail, d’après cette étude de l’IWG.