Marie Guévenoux témoigne… « Ensemble, nous avons fait converger nos forces pour aider les plus vulnérables. Nous nous sommes soutenus mutuellement, habités par un esprit de partage, dont nous avons été les témoins privilégiés. Je pense notamment aux soignants et aux aidants qui ont été formidables durant cette période. J'ai été sensible à la détermination et la disponibilité de tous les bénévoles. J'ai vu la capacité d'adaptation incroyable dont ont fait preuve nos écoles à travers les directeurs et les enseignants. Je pense également à l'engagement des forces de l'ordre. Sachons montrer à tous notre reconnaissance.
A la place qui est la mienne, j'ai toujours veillé à me rendre disponible en étant à l'écoute et en aidant les entreprises, les associations et les personnes en difficultés. Enfin, j'ai vu la force de la France. Elle réside en chacun d'entre nous, en cette capacité à faire des sacrifices personnels pour le bien commun.
L'État français s'est mobilisé totalement pour nous protéger. Chacun se souvient de ces mots prononcés par le président de la République : « quoi qu'il en coûte ». Les entreprises sont soutenues par un large dispositif de mesures, au prix d'un effort budgétaire énorme. Ainsi, l'économie pourra pleinement redémarrer lorsque nous aurons vaincu ce terrible virus.
Cette année a aussi malheureusement été marquée par la barbarie du terrorisme islamiste. A Conflans-Sainte-Honorine, puis à Nice, un professeur et des croyants ont été visés. Nos libertés les plus fondamentales ont été attaquées : celle de s'instruire, celle de croire ou de ne pas croire. Souvenons-nous des personnes disparues. Surtout, restons unis et ne cédons rien à ceux qui veulent nous diviser. Le Gouvernement est déterminé à combattre sans relâche, en utilisant tous les moyens dont il dispose.
2021 sera, j'en suis persuadée, l'année du retour des jours meilleurs. Elle sera l'année de la relance économique, sociale et environnementale du pays. Elle sera l'année, je l'espère, qui nous permettra de reprendre le cours d'une vie normale que nous chérirons encore plus qu'hier.
Afin que le Gouvernement puisse prendre toutes les mesures nécessaires à l'organisation du pays et au maintien de l'activité, j'ai porté à l'Assemblée nationale le projet de loi créant l'état d'urgence sanitaire. Cette loi a permis de reporter le paiement des charges sociales et des impôts dus par les entreprises et d'étendre l'accès au chômage partiel. Les TPE ont pu étaler les paiements de leurs factures d'eau, de leurs loyers, afin de ménager leur trésorerie. Par la suite j'ai porté deux autres projets de loi, liés à cette crise : un concernant la prorogation de l'état d'urgence sanitaire et un organisant la sortie de l'état d'urgence.
Au cours de cette crise sanitaire, je suis restée présente et à votre écoute, à celle des commerçants, des élus locaux et des associations. J'ai été témoin de la grande solidarité de tous pendant cette période difficile.
Je tenais à rendre hommage à ceux qui, en première comme en seconde ligne, ont continué de travailler dans des conditions difficiles. C'est le cas des personnels soignants et des aidants bien sûr, mais aussi des éboueurs, des caissières, les forces de l'ordre et toutes les professions qui ont maintenu leur activité malgré la crise sanitaire.
Toute la société s'est mobilisée pour faire face au virus. La Croix Rouge, par exemple, a continué d'apporter son aide aux personnes fragiles et en difficulté. Les bénévoles que j'ai rencontrés m'ont fait part de leurs difficultés pour organiser des collectes de denrées alimentaires. Je suis intervenue auprès d'Agnès Pannier-Runacher, alors secrétaire d'état auprès du ministre de l'Economie, pour qu'une solution soit trouvée. n